#LePlastiqueNonMerci, une journée France Inter et Konbini le mercredi 5 juin. Enquêtes et reportages pour mettre en lumière les personnalités qui se battent pour changer les comportements.
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À l’heure du tout éco pour sauver notre planète, la photographie n’y échappe pas. On ne s’étonne donc pas de l’émergence de l’écophotographie, néologisme derrière lequel il est question d’un style particulier de photographie qui existe depuis quelque temps et auquel on donne enfin un nom. Et si l’on se décide à en parler davantage, c’est avant tout parce que le développement de ce type d’art est plus pertinent que jamais.
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L’écophotographie, qu’est-ce que c’est ? Ce mot-valise symbolise bien entendu la rencontre entre la photo et l’écologie. Cela ne vous a sans doute pas échappé, de plus en plus d’artistes muni·e·s d’un appareil prennent plaisir à immortaliser les paysages naturels de notre chère planète bleue. Au-delà de ces clichés souvent dépaysants, se cache une démarche nécessaire : celle de parler de notre environnement, aussi bien en le sublimant qu’en dénonçant, et du rapport à l’humain avec celui-ci.
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À l’heure où les smartphones se révèlent être de plus en plus performants avec une qualité photo toujours croissante, l’écophotographie devient alors primordiale. En effet, à travers Instagram par exemple, on peut partager n’importe quelle image, atteindre une audience étendue et ainsi la sensibiliser à des sujets écoresponsables. Tomber dans notre feed sur la photo d’un ours polaire trônant sur une banquise en train de fondre, ça peut mine de rien éveiller les consciences les moins averties sur les conséquences du réchauffement climatique.
Pas de texte, pas de slogan : en une image, le message passe. Les réseaux sociaux sont ainsi les vecteurs de prédilection de l’écophotographie.
Mais attention, l’écophotographie ne consiste pas uniquement à immortaliser un paysage qu’on trouve agréable à l’œil et l’affaire est dans le sac. Pour s’adonner à ce style précis de photo, il faut qu’il y ait une volonté, un parti pris. En capturant ce qui nous tient à cœur dans l’environnement, que ce soit positif comme négatif, on peut alors plus facilement susciter de l’intérêt chez autrui et l’encourager à faire un geste pour notre écosystème. Pour peu qu’on soit équipé d’un bon objectif et d’une sensibilité particulière à la faune et la flore qui nous entourent, devenir écophotographe est un acte militant.
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Mais l’écophotographie, c’est aussi photographier son environnement proche pour ne pas multiplier son empreinte carbone et tomber dans le paradoxe ; choisir une encre et un papier écologiques pour développer ses photos ; et dans l’idéal, limiter les accessoires photo plastiques. Cela peut s’avérer compliqué mais ce sera utile pour un avenir meilleur.