Directrice d’Accumulate, une école d’art pour sans-abris, Marice Cumber témoigne à travers ses céramiques d’une période difficile de sa vie. Pendant près d’un an, l’artiste a traversé une importante dépression. Se sentant mal-aimée et dévalorisée, elle a peu à peu sombré dans le chagrin.
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Suivie dans le cadre d’une thérapie, Marice Cumber a été encouragée à coucher sur le papier son mal-être. Dans de petits carnets noirs, elle a ainsi raconté ses angoisses, tourments et son dégoût d’elle-même.
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La céramique comme exutoire
Finalement, c’est la fabrication de pots en céramique qui a permis à l’artiste de rebondir. Ses peurs, griffonnées dans des carnets, sont devenues des confessions audacieuses, affichées fièrement sur ses céramiques.
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“Le processus de confession créative a été un voyage cathartique et libérateur. Chaque fois que je faisais une pièce de céramique avec des messages de colère, de tourment, de conflit et de frustration, un peu de ces émotions sortait du plus profond de moi. Je devenais meilleure en les exposant plutôt qu’en les cachant”, raconte-t-elle.
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Les céramiques de Marice Cumber, réalisées à la main à partir d’argile de grès, seront exposées à la London Art Fair (Londres), du 20 au 24 avril prochain, par Louisa Warfield Art Consultant.