À l’heure où les smartphones sont dans toutes les poches, le photographe Micheal Massaia a décidé d’immortaliser les cabines téléphoniques de New York. Une plongée intrigante dans le passé.
Publicité
Vous vous souvenez tous de ces énormes cabines téléphoniques qui trônaient dans l’espace public il y a encore quelques années ? Ces espaces clos, qui permettaient de passer des coups de fil avant l’arrivée des téléphones portables, peuvent nous évoquer de nombreux souvenirs : les cartes téléphoniques et leur nombre d’unités limités, les blagues anonymes ou encore le fameux service “PVC France” (paiement contre vérification) – cet étrange service d’appel qui faisait payer la personne qui recevait le coup de fil et non celle qui l’émettait.
Publicité
Au-delà des souvenirs d’enfance, les cabines téléphoniques sont aussi extrêmement présentes dans la pop culture : combien d’appels étranges ont été passés depuis ces postes au sein d’œuvre policières ? De même, combien d’arches narratives ont reposé sur le fait que le personnage principal n’avait plus assez d’argent pour passer un coup de fil ? Bien qu’au final très peu de jeunes aient utilisé ces fameuses cabines, elles font pourtant clairement partie de la culture commune.
Une disparition totale prévue pour décembre 2017
Alors qu’elles étaient encore 300 000 à occuper l’espace public en 1997, vingt ans plus tard, elles auront totalement disparu, puisque les dernières cabines restantes seront retirées avant le 31 décembre 2017, comme l’explique le journal Le Télégramme. Avant leur disparition totale, de l’autre côté de l’Atlantique (là où les cabines fonctionnent avec des pièces de monnaies), le photographe Michael Massaia a décidé de sillonner New York entre 2012 et 2016 pour immortaliser ces vestiges du passé.
Publicité
Réalisées de nuits et montrant souvent l’état délabré des installations, ces photographies mettent plutôt en scène les cabines comme des endroits glauques, car c’est un peu ce qu’elles sont devenues. C’est pourtant avec une véritable nostalgie que le photographe a construit sa série, puisqu’il déclare sur son site Web que ces cabines nous rappellent “des temps plus simples”. Un véritable retour dans les années 1990 en images.
Vous pouvez retrouver le travail de Michael Massaia sur son site personnel, sur son compte Instagram ou encore sur sa page Facebook.