Joan Ruppert ne connaissait pas grand-chose de la jeunesse de son père, décédé à 43 ans alors qu’elle n’était qu’une adolescente. Joan était loin d’imaginer qu’une boîte à chaussures la rapprocherait de son défunt père et lui ferait redécouvrir sa courte vie. Cette précieuse boîte, léguée par sa mère, renfermait des souvenirs et des négatifs photo datant des années 1930, époque durant laquelle monsieur Ruppert quittait fraîchement le lycée.
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Longtemps laissé à l’abandon dans sa maison, ce trésor a failli être noyé par une inondation il y a quelques années ; par chance, la jeune héritière a pu sécher et scanner les négatifs. Ainsi, elle a appris que son père était photographe à ses heures perdues et nourrissait une passion qui lui réussissait.
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Ses clichés en noir et blanc regorgent d’instantanées de vies capturées à Chicago, peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale. On y voit la vie étudiante de son papa, ses sorties entre ami·e·s, sa vie familiale, des portraits posés ou plus spontanés, souvent pris dans la rue, sur le vif… Bref, un échantillon de la vie que menait son père avant sa naissance.
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Aujourd’hui, Joan diffuse l’héritage photographique de son père à travers le site “The Shoebox Negatives”. Elle a longuement recherché les identités des personnes photographiées par son père, afin de pouvoir leur partager sa découverte et d’en apprendre plus sur l’histoire de chaque image. En vain. Aujourd’hui, ces clichés constituent un précieux témoignage pour la famille Ruppert, et un beau retour dans le temps.
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