Hedda, c’est le nom de l’ouvrage photographique de Fin Serck-Hanssen qui retrace la transition de son amie. Le photographe norvégien a suivi la quête identitaire de Hedda, une vingtenaire “ayant voyagé d’Oslo à Buenos Aires et Bangkok pour réaliser des chirurgies esthétiques et une vaginoplastie”, explique la maison d’édition Loose Joints. Hedda est la fille d’une amie de longue date de Serck-Hanssen, qui lui a proposé d’immortaliser sa transition en toute l’intimité.
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Proches, les deux signent ensemble une série pleine de sensibilité, documentant durant cinq ans chaque étape dans la vie de jeune femme d’Hedda. Un portrait “complexe”, “tendre” et “honnête” qui fige dans le temps “les changements physiques et psychologiques” vécus par Hedda, comme des instantanées, alternant images posées et selfies quoidiens.
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“Je m’intéresse aux personnes ayant des histoires qui méritent d’être partagées, en suivant ma fascination pour le corps humain et sa présence, sa transformation et sa vulnérabilité”, confie le photographe à i-D.
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Dans des tons assez froids, les photographies de Serck-Hanssen dépeignent Hedda en convalescence, vulnérable sur son lit d’hôpital après une opération, la pousse de ses cheveux, de ses seins, ses dilatateurs vaginaux dans une main et son smartphone dans l’autre pour chroniquer les différents chapitres de sa transidentité.
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L’ouvrage Hedda, de Fin Serck-Hanssen, est publié aux éditions Loose Joints.