La rue est un musée comme les autres.
Publicité
Publicité
Des musées à la rue, il n’y a qu’un pas. La preuve avec le street artist espagnol Julio Anaya Cabanding, qui peint les grands chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art, cadre compris, avec un réalisme époustouflant. Il les expose ensuite non pas dans une galerie, mais dans des lieux publics délabrés.
Après des études aux Beaux-Arts de Malaga, l’artiste a préféré éviter d’arpenter les musées qu’il conçoit comme “des lieux inhospitaliers, décadents et inappropriés pour recevoir un objet si précieux”, à savoir un tableau peint de la main d’un grand maître.
Publicité
Déterminé à offrir à la rue et ses passants un art de grande qualité, il se met à l’ouvrage et esquisse de fidèles reproductions des classiques de la peinture à la bombe aérosol, puis peaufine les moindres détails à la peinture acrylique. Du Déjeuner sur l’herbe de Manet à La Jeune Fille à la perle de Vermeer, les copies deviennent plus vraies que nature.
Ces trompe-l’œil saisissants s’affichent dans des lieux inattendus comme un mur couvert de graffitis, un bâtiment en ruines ou un front de mer bétonné. En assignant ces sublimes toiles à l’espace public, Julio Anaya Cabanding s’applique à créer un contraste et cherche à susciter l’étonnement chez le chaland, qui peut contempler de l’art sans arpenter les salles aseptisées des musées. Peu importent les murs blancs, les merveilles de l’art sont également admirables dans des lieux improbables.
Publicité
Publicité
Publicité