Des conservateurs d’art font don de leurs masques contre la propagation du Covid-19

Publié le par Lise Lanot,

© Vera Davidova

Différents corps de métiers liés à l'art se mobilisent pour venir en aide aux soignants contre le Covid-19.

A voir aussi sur Konbini

Il y a un mois, une historienne de l’art travaillant au Rijksmuseum, annonçait que les conservateur·rice·s du célèbre musée amstellodamois dédié à l’art et à l’histoire des Pays-Bas faisaient don d’une partie de leur équipement de travail.

Publicité

Le musée étant fermé, les conservateur·rice·s n’ont plus besoin des masques et gants qu’ils utilisent pour se protéger de potentielles moisissures et champignons toxiques présents sur certaines œuvres. Leurs équipements de protection (qui comprend également des lunettes et des blouses) leur permettent aussi de ne pas endommager les œuvres et sont actuellement très demandés dans les centres de santé.

Publicité

“#CoronavirusChallenge. Puisque le Rijksmuseum est fermé, nos conservateurs rassemblent leurs stocks de masques et de gants pour en faire don aux cabinets médicaux et aux hôpitaux. Faites la même chose ! RT s’il vous plaît ! Chaque petite chose aide !”

Publicité

Le Rijksmuseum a décidé de faire don de ses stocks aux personnels soignants et aux hôpitaux, enjoignant d’autres musées à faire de même. Pour le moment, le Musée Van Gogh, le Norway Samkon Museum, le Het Nieuwe Instituut et, entre autres, le Stedelijk Museum se sont délestés de leurs masques et gants afin d’aider les établissements de santé à faire face à l’épidémie due au Covid-19.

“Je ne pensais pas que tout irait si vite mais les retours ont été géniaux, et de plus en plus de musées sont en train de voir comment ils peuvent aider”, s’est réjouie Erma Hermens, l’historienne à l’origine de la demande postée sur Twitter.

Pour lutter contre le Covid-19, de nombreux corps de métier – qui n’ont a priori pas grand-chose à voir avec la santé – se mobilisent. Des ventes d’art sont notamment organisées à travers le monde afin de reverser des dons pécuniaires aux hôpitaux.

Publicité