Des portraits touchants qui rappellent à quel point cette étape est universelle.
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Pour sa nouvelle série Coming Out Stories, Alejandro Ibarra est parti de Los Angeles pour recueillir des récits de coming out de membres de la communauté LGBTQ+ aux quatre coins du monde. Il raconte avoir eu envie de lancer ce projet suite à une conversation avec un ami :
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“Même si nos histoires étaient très différentes, on arrivait malgré tout à s’identifier. J’ai donc décidé d’interviewer des personnes LGBTQ venant des quatre coins du monde sur leur vécu de ce moment, je leur ai tiré le portait et leur ai demandé d’écrire à la main sur la photo l’essence de leur histoire.”
Traduction : “Je n’avais pas prévu de faire mon coming out. Mais quand mon meilleur ami m’a embrassé, j’ai su que je voulais ressentir cette passion de nouveau.”
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Avec cette série, Alejandro Ibarra nous rappelle l’universalité de ce rite de passage, en mettant en lumière le lien qui unit tous ceux qui ont dû un jour accepter leur propre identité. Il raconte au Huffington Post :
“Même si l’expérience de coming out de mon ami était très différente de la mienne, je me suis identifié à lui, à ses émotions et ses inquiétudes. C’était presque comme si elles m’étaient arrivées à moi. J’ai alors su que cela aurait le même effet sur la plupart des membres de la communauté. Quelle que soit notre identité, c’est une chose que nous avons tous en commun.”
Ces moments de libération, de souffrance, de bonheur et de surprise sont tous représentés dans des portraits candides, porteurs d’une vérité fragile. Les propos des sujets qui ont posé pour le photographe offrent un éclairage intime sur la manière dont chacun peut présenter ce qu’il est, avec fierté.
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Traduction : “Quand vous dites aux gens que vous êtes asexuelle, ils ne vous croient pas. La plupart d’entre eux essayent de vous convaincre que c’est juste une phase, ou que vous n’avez pas encore rencontré la bonne personne. Ils ne comprennent tout simplement pas.”
Traduction : “À 17 ans, j’ai confié à mon professeur les craintes que j’avais de faire mon coming out auprès de ma mère. Cela m’a valu d’être insultée, de me voir imposée des cours de catéchisme, et finalement, d’être expulsée de mon école.”
Traduction : “J’ai grandi dans les années 1960, le coming out n’existait pas. On restait dans le placard.”
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Traduction : “J’avais tellement peur que je n’arrivais pas à parler quand j’ai fait mon coming out pour la première fois. Alors j’ai envoyé un mail à la mère de mon meilleur ami, je savais qu’elle me soutiendrait.”
Traduction : “Après avoir fait mon coming out, ma mère m’a emmené à la réunion d’une association LGBTQ+. Nous étions une trentaine dans la pièce, on a tous dit nos noms et ce à quoi on s’identifiait. C’était à la fois terrifiant et libérateur.”
Traduction : “Certaines personnes savaient et d’autres pas. Je voulais juste qu’ils m’aiment pour ce que je suis.”
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Traduction : “Ce n’est pas moi qui l’ai dit aux gens, ce sont eux qui me l’ont dit.”
Traduction : “Je me suis senti rejeté par mes propres parents, mais je me souviens que ma tante Natalie m’a rassuré.”
Traduction : “J’ai mis du Lady Gaga en fond sonore pour me donner du courage.”
Traduction : “La première personne à qui je l’ai dit était mon amie la plus chère et elle m’a tourné le dos.”
Traduction : “La dernière nuit que j’ai passée chez mes parents, ma mère m’a donné un cadeau de départ : un guide de voyage gay.”
Traduction : “Ma grand-mère m’a offert tout son argent pour que je me fasse ‘aider’. Je lui ai dit de garder son argent. Je ne suis pas cassé. Je n’ai pas besoin d’être réparé.”
Traduction : “La première question de mes parents a été : ‘Et nos petits-enfants roux ?'”
Traduction : “Un matin, ma mère m’a entendu jouer ‘Réflexion’, de Mulan, au piano. Quand j’ai fini, elle a commencé à pleurer et m’a dit : ‘Tu sais que je t’aime, peu importe si tu préfères les filles ou les garçons, n’est-ce pas ?'”
Traduction : “Deux semaines après mon coming out, mon père m’a arrangé un rendez-vous avec ma première petite amie.”
Traduction : “Mon frère a révélé mon homosexualité à ma famille après avoir fouillé dans mon téléphone et découverts les textos que j’échangeais avec mon ‘meilleur ami’.”
Traduction : “En rigolant, ma mère m’a demandé si j’aimais les filles. J’ai répondu non.”
Traduction : “Je n’ai jamais officiellement fait mon coming out. J’ai toujours été juste moi-même.”
Vous pouvez suivre Alejandro Ibarra sur son compte Instagram.
Traduit de l’anglais par Sophie Janinet