L’annonce de la plateforme Google Arts & Culture de proposer une visite virtuelle de la maison de l’artiste est une aubaine pour les nombreux·ses fans de la peintre. Le site permet une visite des différents lieux de la maison natale de Frida Kahlo dans laquelle elle a vécu jusqu’à sa mort, confinée pendant ses dernières années : le jardin, la cuisine et l’atelier. Chaque section est agrémentée d’images des tableaux et des photographies qui habillent les murs du musée.
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Le style comme affirmation politique et morale
La plateforme donne également à voir l’exposition temporaire installée dans la maison : “Appearances can be deceiving”. Le titre, “Les apparences peuvent être trompeuses”, insiste sur la nécessité de voir plus loin qu’une simple lecture superficielle du style coloré de Frida Kahlo.
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La plongée dans la garde-robe de la peintre invite à se pencher sur ses velléités politiques et morales, elle qui mettait particulièrement en exergue le patrimoine culturel et historique de son pays (à l’instar de la culture tehuana) et le travail d’artisan·e·s mexicain·e·s.
Les choix vestimentaires importaient d’autant plus à Frida Kahlo qu’elle entretenait une relation difficile avec son corps : victime d’un grave accident de voiture et souffrant de poliomyélite depuis son enfance, elle a passé une grande partie de sa vie enfermée dans des corsets.
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L’exposition présente justement ces corsets, parfois illustrés par Frida, ainsi que les grandes robes qui les couvraient. Les pièces présentées sont accompagnées de légendes explicatives et parfois de détails de vêtements ou d’accessoires. L’exposition se clôt sur l’influence qu’a eue l’artiste sur les créateur·rice·s d’aujourd’hui. Jean-Paul Gaultier, Riccardo Tisci ou encore Rei Kawakubo… Ils sont nombreux à convoquer l’esprit de Frida dans leurs pièces.
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