Pour sa quatrième édition, Némo, la biennale internationale des arts numériques, déploie une myriade d’expositions, d’installations et de performances inédites dans toute l’Île-de-France. Et cette année, toutes les œuvres ont pour thème cette même question : “Au-delà du réel ? Révéler l’invisible par les arts numériques, les sciences et les technologies.”
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Si la séquence du mois d’octobre l’abordait à travers le prisme des arts visuels, celle du mois de novembre se consacre pour sa part aux arts numériques et leurs rapports aux sciences. Photographies automatisées et algorithmes de l’image, expériences immersives en réalité virtuelle, performances musicales – littéralement – électrisantes… Un riche programme dans lequel vous allez forcément trouver votre bonheur.
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I, Philip, de Pierre Zandrowicz
Avec un clin d’œil au célèbre I, Robot, l’œuvre de Pierre Zandrowicz raconte l’histoire d’un androïde qui aurait conservé tous les souvenirs du romancier Philip K. Dick après sa mort. Problème : mémoire humaine et imagination virtuelle semblent se confondre…
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Une expérience immersive rendue possible grâce à un casque de réalité virtuelle à 360 degrés, permettant au public de voir à travers les yeux de ce fameux Phil. La bande-annonce de l’installation permet d’ailleurs de regarder tout autour de soi :
Du samedi 27 novembre au dimanche 28 novembre au CENTQUATRE-PARIS, 5 rue Curial, 75019 Paris.
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Automated Photography, de l’ECAL
Cette exposition est le fruit d’un projet de recherche de l’École cantonale d’art de Lausanne. Elle remet en question nos pratiques photographiques contemporaines, en particulier celles qui ne dépendent désormais plus de nous, mais de systèmes automatisés. Toute la démarche est exposée sur le site de l’exposition : dès l’écran d’accueil, il faut même cocher la case “Je ne suis pas un robot” pour entrer.
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Du mardi 9 novembre au samedi 13 novembre à l’Espace Commines, 17 rue Commines, Paris 75003.
Hearing Gravity d’Antoine Bertin
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“Peut-être l’expérience la plus singulière de la Biennale Némo 2021”, cette installation sonore nous plonge au cœur de trous noirs et de l’effet si particulier de leur gravité. L’exploration se fait à l’oreille grâce à un enregistrement binaural, un son 3D immersif. La séance dure dix minutes et est individuelle : on se retrouve avec l’œuvre rien que pour soi et ça, c’est royal.
Du mercredi 10 novembre au dimanche 14 novembre au CENTQUATRE-PARIS, 5 rue Curial, 75019 Paris.
The Island de Franck Vigroux et Kurt d’Haeseleer
Spectacle numérique en son et lumière, ATOTAL propose une réflexion artistique sur notre libre arbitre et ce qui le menace aujourd’hui : l’“abolition de l’esprit critique, [le] matraquage sémantique répétitif et [les] messages subliminaux” qui nous submergent au quotidien.
Attention, ne convient pas aux personnes épileptiques. Le samedi 27 novembre au CENTQUATRE-PARIS, 5 rue Curial, 75019 Paris. Cette œuvre sera jouée le 3 décembre, lors du Grand soir numérique à la Philharmonie de Paris.
Passengers de Guillaume Marmin
Déjà installée au CENTQUATRE-PARIS depuis octobre 2021, Passengers est une œuvre hypnotique et immersive. Son tunnel lumineux et mélodieux symbolise un passage, celui d’un lieu à un autre, mais aussi un changement d’époque, un seuil, un paradigme. Nomade, elle prendra ses quartiers dans l’Essonne début novembre, avant de partir pour La Défense à la fin du mois.
Du mardi 9 novembre au mercredi 24 novembre à l’École normale supérieure Paris-Saclay, 4 avenue des Sciences, 91272 Gif-sur-Yvette.
Némo, la biennale internationale des arts numériques est à visiter jusqu’au 9 janvier 2022. Toutes les informations sur le programme sont à retrouver ici.