La petite fille était devenue un symbole de la crise yéménite.
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Le New York Times la publiait à la Une de son article titré “La tragédie de la guerre de l’Arabie saoudite” la semaine dernière, jeudi 1 er novembre, le journal annonce son décès : Amal Hussain avait 7 ans. Corps squelettique, profil scotchant, traits creusés et regard fuyant : l’état de dénutrition de la fillette avait mis en lumière la situation dramatique que connaît le Yémen, en proie à une famine ravageante.
Amal est décédée trois jours après avoir quitté l’hôpital où elle avait été prise en charge, à Aslam, dans le nord-ouest du pays. Sa famille n’avait pas assez d’argent pour l’emmener dans un dispensaire de Médecins sans frontières, le prix de l’essence ayant augmenté de 45 %, elle a donc perdu la vie dans un camp de réfugiés. C’est le journaliste Michael Slackman qui l’a annoncé sur son compte Twitter.
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Sa mère, Mariam Ali, a déclaré, en larmes : “Mon cœur est brisé” et a expliqué être inquiète pour ses autres enfants. La malnutrition et la famine ravagent tout le pays et menacent de mort des centaines de milliers d’enfants yéménites. Il y a deux semaines, l’Organisation des Nations unies alertait sur la situation du pays, avertissant sur la probabilité que 14 millions de Yéménites se retrouvent en situation de “pré-famine” dans les mois à venir. Le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’ONU, Mark Lowcock, qualifiait la situation humanitaire au Yémen de “pire au monde”.
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