Ayant d’abord étudié le dessin, puis le son, Yann Rabanier est entré dans le monde de la photo à l’âge de 23 ans, frappé d’un heureux hasard. C’est en fait la remarque de quelqu’un de son entourage au sujet de ses photos de vacances qui a titillé le photographe amateur qu’il était. C’est grâce à cela qu’il s’est mis à s’intéresser de plus près au phénomène photographique. Il a commencé à prendre plus au sérieux ses prises d’images en se documentant et en testant de nouvelles techniques. Il y prenait goût de plus en plus, à mesure que ses efforts portaient leurs fruits.
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Un intérêt qui l’a mené jusqu’en école de photo. En troisième année, Yann Rabanier est sélectionné pour le “Portail aux jeunes”, l’occasion d’être publié en quatrième de couverture dans le quotidien Libération, devenu un véritable tremplin pour sa carrière. De 2007 à aujourd’hui, il continue d’habiller les pages du journal.
Une esthétique picturale
Pourquoi Yann Rabanier a jeté son dévolu sur le portrait ? “Dans le portrait, on est obligés de passer du temps avec la personne, et en un sens, ça se rapproche d’une forme de reportage. Il faut privilégier le rapport avec la personne“, nous explique-t-il. Cet aspect humain, et surtout la nécessité de s’adapter voire se réinventer pour chaque nouveau sujet, a véritablement séduit le photographe qui, au début, convoitait plutôt le reportage photo.
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Qu’il s’agisse d’une figure montante du cinéma français comme Vincent Lacoste, d’acteurs espagnols comme Javier Bardem ou encore d’un ovni belge comme François Damiens, Yann Rabanier parvient à saisir une émotion unique. Une douceur à la fois profonde et apaisante s’installe sur tous ces visages qu’il photographie. Très modeste et extrêmement exigeant, Yann Rabanier conclut : “Sans le doute, c’est fini”. Une devise qui lui réussit.
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Vous pouvez suivre Yann Rabanier sur son compte Instagram.