Violoncelliste avant d’être photographe, Charles Brooks a passé vingt ans à se produire dans les orchestres du monde entier. Une expérience qui lui a donné envie de découvrir la face cachée des instruments. Interrogé par Colossal, l’artiste confie : “Je n’ai jamais vraiment su ce qui se passait à l’intérieur. C’était le domaine du luthier. De temps en temps, lorsqu’un instrument était en réparation, on pouvait avoir un rare aperçu de l’intérieur, ce qui était toujours une expérience passionnante.”
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Un intérêt mis en lumière par sa série Architecture in Music, qui s’immisce à l’intérieur de divers instruments. Muni d’un objectif de sonde avec une “ouverture minimale de seulement f/14”, le photographe a ainsi dévoilé l’anatomie des cuivres, pianos et instruments à vent. Des objets qui, vus sous cet angle, nous évoquent pour certains d’impressionnants édifices.
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Ces clichés révèlent également des similitudes entre les instruments d’une même marque, ainsi que des traces de réparation datant de plusieurs siècles. Charles Brooks rapporte avoir été particulièrement surpris par certaines de ses découvertes photographiques : “Je n’avais jamais pensé à regarder à l’intérieur d’un didjeridoo auparavant et j’ai été étonné de découvrir qu’il était sculpté par des termites plutôt qu’à la main !”, a-t-il confié à Colossal.
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Architecture in Music est à découvrir sur le compte Instagram de Charles Brooks. Des tirages de cette série sont également disponibles sur son site.
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