Cinq décennies après les trois jours de folie passés avec Jimi Hendrix, The Who ou Joan Baez, Judy et Jerry Griffin n’avaient toujours pas retrouvé de souvenirs de ce week-end historique. “Tout le monde nous demandait si on avait des photos de Woodstock”, racontent-ils devant la caméra d’Inside Edition.
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Navré de n’avoir aucune preuve de son passage au festival, ni d’image de sa rencontre, le couple a passé un demi-siècle à scruter les images de l’évènement, espérant reconnaître ici ou là un visage, un sourire ou une silhouette.
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C’est en regardant le documentaire Woodstock: Three Days That Defined a Generation, diffusé sur la chaîne PBS à l’occasion du cinquantenaire du festival, que le couple a eu la belle surprise de se voir à l’écran. Enlacés dans une couverture, ils ne se connaissaient alors que depuis 48 heures à peine.
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“La connexion a été instantanée”, raconte Judy Griffin à propos de leur rencontre, à la mi-août 1969. La voiture de la jeune femme de 22 ans tombe en panne et, hasard ou destin, elle tombe sur Jerry et sa bande d’amis qui l’aident à repartir. Depuis que cette photo a été prise, Judy et Jerry se sont mariés, ont eu deux enfants et cinq petits-enfants.
Depuis 1969, évoquer ne serait-ce que le nom du festival suffit à convoquer une myriade de fantasmes ou de souvenirs à son propos. Il est devenu une référence concernant les contre-cultures des années 1960, et chaque décennie de l’événement est célébrée avec passion.
Pour ce cinquantenaire, en plus du documentaire Woodstock: Three Days That Defined a Generation, une exposition est organisée entre Los Angeles et New York, une série de podcasts est disponible sur France Culture et de nombreuses vidéos et articles fleurissent sur des photographes du festival, à l’instar de Henry Diltz.
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