Le 14 mai, l’ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem a provoqué de violents heurts, qui ont causé la mort d’une soixantaine de Palestiniens (dont huit jeunes de moins de 16 ans). Ces tragiques événements ont suscité de nombreuses réactions de par le monde. Emmanuel Macron a ainsi condamné “les violences des forces armées israéliennes contre les manifestants”.
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Emmanuel Macron a également réaffirmé “la désapprobation de la France à l’encontre de la décision américaine d’ouvrir une ambassade à Jérusalem”. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a appelé “l’ensemble des acteurs” à prévenir “un nouvel embrasement” au Proche-Orient. Pour sa part, l’Union européenne a exhorté à “la plus grande retenue”.
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Reporters sans frontières (RSF) a saisi la Cour pénale internationale, au sujet de ce que l’ONG considère comme des “crimes de guerre commis par l’armée israélienne contre des journalistes palestiniens”.
Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, dénonce un “massacre” et déclare que les États-Unis ne sont plus “un médiateur au Moyen-Orient”. En revanche, pour Washington le Hamas est le seul responsable de la mort des manifestants : “La responsabilité de ces morts tragiques repose entièrement sur le Hamas.”
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Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a défendu l’usage de la force en invoquant le droit de son pays à protéger ses frontières contre l’organisation “terroriste” du Hamas. Pour le président turc Recep Tayyip Erdogan, “Israël est un État terroriste” et “ce qu’Israël a fait est un génocide”. La Turquie a donc rappelé ses ambassadeurs en Israël et aux États-Unis.
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence ce mardi 15 mai, à la demande du Koweït. Sur 193 pays membres de l’ONU, 128 États (dont la France, le Royaume-Uni et la Russie), étaient défavorables à l’ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem.
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