Deux réalisateurs français, Yohann Faure et Vianney Griffon, sortent The Fall of Men, une itération réaliste et réussie de l’univers de Dragon Ball Z.
“L’Humanité a échoué.” Dans un futur indéfini, la Terre a perdu l’immense majorité de sa population humaine, annihilée en quelques jours par un être extraterrestre à la puissance divine. Dans les décombres des villes, un jeune combattant, sa scientifique de mère et un vieux professeur moustachu font de la résistance.
Pendant que lui s’entraîne d’arrache-pied à la baston dans une salle de gym hors du temps en espérant pouvoir un jour vaincre le monstre, les deux chercheurs travaillent dans leur coin sur le plan B : envoyer quelqu’un dans le passé pour prévenir un combattant légendaire de l’imminence du danger.
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DBZ, l’Arlésienne des adaptations ciné
The Fall of Men sort ironiquement la même année que le 19ème et dernier long métrage officiel de la franchise commis par Toei, Resurrection F. Une énième version animée, tandis que les rares tentatives de transposition en prise de vue réelle – dont l’allergène Dragon Ball Evolution de 2009 – reposent désormais au Panthéon des grands nanars contemporains. Un constat inexplicable à l’heure où DC et Marvel ont industrialisé le processus d’adaptation, transformant les ponts de singe entre bande dessinée et salles de cinéma en autoroutes.
Lassée d’attendre son Arlésienne, la communauté de fans de DBZ a donc décidé de produire ses propres adaptations en récoltant de l’argent grâce au crowdfunding, avec des résultats extrêmement disparates. Plus tôt en 2015, Robot Underdog lançait ainsi le pilote de Light of Hope, une mini-série située dans la même temporalité que The Fall of Men qui suit les pérégrinations de Trunks et Gohan dans un monde dévasté. Un succès suffisant pour produire deux nouveaux épisodes, dont la date de sortie n’a pas encore été précisée.
Depuis sa publication, The Fall of Men – “le Dragon Ball Z made in Normandie“, tourné à Caen en 2013 – totalise deux millions de vues sur YouTube et fait monter la tension artérielle des fanboys du monde entier. Et si on tenait, enfin, une adaptation ciné digne de ce nom ? Cocorico.