Le pire, c’est que toutes les technologies derrière sont abordables.
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Même Black Mirror n’avait pas osé y songer, tant ce nouveau robot nous plonge dans la dystopie. Un chien tueur à tête chercheuse ? Une caméra qui nous reconnaîtrait de dos ? Des essaims d’abeilles robotisées ? Rien de tout ça. Nous avons affaire au plus grand robot spoiler de tous les temps, celui qui peut retrouver Charlie sur un album en moyenne en moins de cinq secondes, 4,45 pour être précis.
Découverte par le magazine The Verge, cette vicieuse créature aurait pu être construite par toute personne un peu débrouillarde et c’est surtout ça qui mérite d’être relevé. Anatomie :
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- Le bras mécanique accompagné de sa caméra est un uArmSwift Pro (environ 660€).
- Celui-ci et son programme sont contrôlés par Raspberry Pi, mini-ordinateur favori des makers qui permet de bricoler au gré de l’imagination (à partir de 35€).
- Enfin, l’algorithme de reconnaissance : Google Cloud AutoML (ML pour “Machine Learning”), un environnement de programmation développé par Google permettant aux novices de se lancer dans l’intelligence artificielle quasiment sans connaissance. Dans notre cas, il s’agit de la sous-branche reconnaissance faciale.
Reste le plus impressionnant. Pour qu’un algorithme commence à reconnaître un objet, un visage ou n’importe quelle entité visible, il faut habituellement des milliers d’images pour l’entraîner. Ici, il n’en aura fallu que 62 du visage de Charlie et 45 de lui tout entier, corps et visage. Résultat : 95 % de taux de réussite.
Le dispositif a été imaginé par Matt Reed, “créatif technologique” dans une agence de communication états-unienne, Redpepper. Superbe pub pour l’agence, donc, mais aussi pour le produit de Google qui semble plus accessible que jamais. Quant à Charlie, après avoir intégré Google Maps, le voici à son tour confronté aux surprises de la modernité.
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