La raison donnée par le service de communication du musée : la sécurité.
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“Nous n’avons pas pu entrer dans le plus grand musée d’art du monde parce que nous avons une apparence trop artistique”, raconte une youtubeuse britannique qui a voulu visiter le musée du Louvre le 18 janvier. “Pas d’armes, de nourriture, d’animaux”… mais aucun panneau “pas de gothiques” à l’entrée des musées de Paris. Pourtant la youtubeuse Black Friday (Freyja NicLeòid, de son vrai nom) n’a pas pu entrer dans l’un des musées les plus visités au monde à cause de son style un peu trop excentrique. En voyage romantique avec son mari à Paris, l’Anglaise voulait emmener ce dernier au Louvre et au Père Lachaise pour sa première visite de la capitale française.
“Devinez qui a été refoulée du Louvre pour son apparence trop bizarre ?”
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Un programme qui n’a rien d’inaccessible ou d’exubérant pour des touristes, sauf que lorsque le couple est arrivé au musée, la sécurité n’a pas voulu les laisser entrer. On sait bien que la vigilance est au plus haut à Paris et on est heureux que les gens de la sécurité prennent leur travail au sérieux, mais pas à ce point-là … “Avant même qu’on atteigne l’entrée, un agent de sécurité nous a vus et a secoué la tête”, a affirmé la jeune femme à France Info.
Ok, tout le monde n’est pas obligé d’apprécier ce style un peu particulier, mais nous sommes forcés de reconnaître qu’un peu trop d’eye liner n’a jamais tué personne. Alors quand Black Friday a demandé des explications à ceux qui lui barraient la route, ils lui ont répondu que son style allait poser problème vis-à-vis des autres touristes qui voudraient prendre des selfies avec le couple. Un risque que la sécurité n’avait apparemment pas envie de prendre ce jour-là. Après un post sur Facebook de la youtubeuse, le Louvre s’est excusé sur le réseau social en lui proposant une visite spéciale “célébrités”.
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“Chère Black Friday, nous sommes vraiment désolés. Le Louvre applique strictement les mesures de sécurité décidées par les autorités françaises pour assurer la sûreté des visiteurs.“
“Black Friday est une personnalité publique connue. En général, nous accueillons ce genre de personnes dans des conditions particulières pour éviter tout mouvement de foule, explique le musée à France Info. Elle a été reconnue par la foule et les gens commençaient à prendre des selfies.”
“Je ne suis qu’une youtubeuse, pas une célébrité”
Black Friday, qui compte plus de 440 000 abonnés sur sa chaîne YouTube et 175 000 sur Instagram, est restée un peu choquée quand le musée a pris sa “célébrité” pour excuse. “Je n’ai jamais dit que j’étais célèbre, je n’ai même jamais dit qui j’étais, ils ont simplement dit ça à cause de notre apparence, affirme-t-elle dans une vidéo. Et puis je ne suis qu’une youtubeuse, pas une célébrité.“
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Terriblement déçu et choqué, le couple a tenu à continuer son parcours touristique. Fan d’Oscar Wilde, la youtubeuse voulait absolument faire visiter le cimetière du Père Lachaise (où il est enterré) à son mari. C’est donc dans ce lieu mythique du XXe arrondissement de Paris qu’ils se sont ensuite rendus. À l’entrée, des panneaux indiquant toujours les mêmes interdictions. Parmi elles, rien ne laissait entendre que les appareils photo étaient interdits. Pourtant, après 30 minutes de visite du légendaire cimetière, les membres de la sécurité ont demandé aux deux Anglais de leur montrer toutes les photos qu’ils avaient pris (alors que pourtant on ne compte même plus tous les touristes qui se prennent en photo devant les tombes de Jim Morrison ou d’Édith Piaf…). Ils leur ont même demandé de les suivre dans leur bureau, en les menaçant d’appeler la police.
Outrée de se faire virer une seconde fois d’un site touristique de la ville, Black Friday ne s’est pas tout de suite laissée faire face à l’agressivité des agents de sécurité. Elle a ainsi voulu appeler un responsable du cimetière, ce qui l’a redirigé vers la mairie de Paris. Avec ses quelques mots de français, elle a tenté de discuter avec quelqu’un au téléphone qui n’a pas fait l’effort de lui parler en anglais ou simplement parler plus lentement. Cela a donné lieu à un dialogue de sourds de quelques minutes entre les deux femmes. Sans plus d’explications, elle en a déduit que c’est une fois encore leur apparence qui dérangeait. “C’est très offensant et énervant de voir qu’on ne me fait pas confiance, qu’on me traite comme une criminelle, juste à cause de ma façon de m’habiller !“, s’est offusquée la jeune femme.
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Un séjour à Paris que le couple ne risque pas d’oublier.