Elles restent, pourtant, loin derrière les facs américaines telles que Harvard et Stanford.
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Le nouveau classement Académiques des Universités mondiales, réalisé par le cabinet Shanghaï Ranking Consultancy vient tout juste d’être publié, ce lundi 15 août. Trois établissements français apparaissent parmi les 100 premiers et 22 parmi les 500 premiers.
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En 2016, les marches du podium sont encore et toujours dominées par les universités américaines : Berkely, l’université de Californie se situe en troisième position, précédée par Stanford puis Harvard, en tête du classement pour la quatorzième année consécutive.
L’université anglaise de Cambridge, premier institut européenne du top, gagne une place depuis l’an dernier, atteignant la quatrième place, juste devant l’institut de Technologie du Massachusetts. Oxford observe une intéressante progression, puisqu’elle passe de 10e en 2015, à 7e cette année.
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La première université française à figurer dans le classement n’est autre que “la meilleure école de France” selon le cabinet de conseil chinois : l’université parisienne Pierre-et-Marie-Curie, qui occupe la 39e place. L’Université Paris-Sud, basée à Orsay, se retrouve 46e, et enfin, l’École normale supérieure, située bien plus bas dans le top 100, puisqu’elle arrive à la 86e position.
Dans le classement global, la France arrive sixième, synonyme d’un enseignement supérieur de qualité satisfaisante. Evidemment, les États-Unis sont en tête, suivis de la Chine, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Australie.
Les sciences humaines et sociales délaissées
Considérée comme une référence, cette liste est à relativiser. Depuis sa création en 2003, elle reste très controversée, notamment pour favoriser les domaines scientifiques en dépit des sciences humaines et sociales.
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D’après Le Monde, il se base sur des critères portés sur la recherche et les sciences de la vie, le nombre d’anciens élèves ayant décroché un prix Nobel ou encore le nombre d’études publiées dans des revues scientifiques, dont Nature et Sciences. Cela explique le peu d’établissement européens ainsi que que la suprématie américaine dans le classement de Shanghaï, année après année. Ghislaine Filliatreau, directrice de l’Observatoire des sciences et techniques en France a elle-même déclaré, au sujet du classement :
“Il s’agissait de l’un des premiers classements à visée internationale, ce qui explique son impact. Pourtant, ce n’est pas parce qu’il repose sur des données objectives qu’il est lui-même objectif.”
D’autant plus que le cabinet reconnaît lui-même les failles de son classement : “à cause des particularités de leur système de recherche (CNRS, INSERM ou Marx Planck Institute), les Allemands et les Français sont particulièrement défavorisés.”
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L’Europe est particulièrement reconnue pour sa recherche en sciences humaines et sociales, contrairement aux États-Unis qui connaissent encore des lacunes à ce niveau. En 2013, The Guardian faisait l’éloge des académies européennes dans le domaines des sciences humaines, estimant que cette discipline “apportait une connaissance, et des idées sur nos sociétés et notre passé, sur les relations complexes entre les êtres humains et leur environnement.”
Il existe bien d’autres critères que les disciplines académiques pour classer les université, comme, par exemple, l’environnement des villes où elles se situent, la qualité de vie des campus, la vie associative et étudiante, ainsi que les activités extra-scolaires proposées.