Dans un article posté le 2 juin dernier, la blogueuse et auteure de BD Diglee illustre en dessins son rapport au harcèlement de rue. D’après elle, une “petite mise au point […] semblait nécessaire”. Avec son autorisation, Konbini a reproduit ses écrits et images.
Qu’est-ce que le “harcèlement de rue” ? À cette question, Diglee, blogueuse et auteure de BD reconnue sur la Toile, y a répondu par une série d’illustrations accompagnées d’écrits et de vidéos YouTube. L’idée : essayer de démonter l’origine et la signification d’une expression désormais courante qui trahit des comportements violents à l’égard de la gent féminine. Son message est clair et se retrouve dans le titre : “Stop Harcèlement de Rue”.
On suit Diglee en prendre conscience à 26 ans, ne percevant jusque-là que des “techniques d’approche”. Puis le déclic, jusqu’à la colère, la volonté de faire connaître le problème et les moyens de se débarasser des mecs qui, dans la rue, l’assènent de refléxions, façon “Paye ta Shnek”.
À la fin de son histoire, elle précise que “non non […] les hommes ne sont pas des animaux sans éducation qui ne pensent qu’au sexe” ainsi que “non, non plus, les femmes ne sont pas des objets de convoitise n’attendant que la validation masculine pour se sentir valorisées”.
Et de conclure :
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Je reste persuadée que la meilleure façon de dénoncer une injustice, c’est d’abord de prouver qu’elle existe. Et quand je vois la teneur de certains commentaires […], je me dis qu’il y a encore du boulot.
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Vous pouvez lire l’intégralité de l’article de Diglee sur son blog.
En 2013, un documentaire de Sofie Peeters, Femmes de rue, démontrait à l’aide d’une caméra cachée les comportements de la gent masculine. Les scènes se déroulent à Bruxelles et ce qui n’était à l’origine qu’un projet de fin d’étude d’une étudiante en cinéma est devenu le symbole du harcelement des femmes dans les rues [ndlr]
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