C’est le site Business of Fashion qui avait annoncé la nouvelle en juillet dernier. La boutique devrait être reprise par Saint Laurent, qui compterait reprendre le bail et garder les salariés, explique Libération. À l’époque de cette annonce qui avait fait tressaillir la planète mode, Colette avait expliqué cette décision sur Instagram : le lieu ferme car sa créatrice, Colette Roussaux, prend tout simplement sa retraite.
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“Colette Roussaux arrive à l’âge où il est temps de prendre son temps ; or, Colette ne peut exister sans Colette.”
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La raison est rare et honorable, même si certains penseront que c’est une décision égocentrique. Généralement, les créateurs de marques prestigieuses ont tendance à revendre leur bébé pour un paquet d’argent, afin de faire perdurer le nom, même si cela peut aussi entraîner un changement d’image de la maison.
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Sage décision pour Colette, qui tient apparemment à garder le contrôle de sa création jusqu’au bout, quitte à ne plus exister. Mais la nouvelle est aussi surprenante car c’est sa fille, Sarah Andelman, qui s’occupait en réalité de la boutique. Colette avait donc une héritière à portée de main. “Toutes les bonnes choses ont une fin”, est-il écrit dans le communiqué annonçant la nouvelle.
Une présence de vingt ans
Colette, qui existe depuis 1997 et se situe dans le premier arrondissement de Paris (rue Saint-Honoré), est connue pour avoir été l’un des premiers concept stores parisiens proposant un mix de vêtements de luxe et de streetwear, de produits lifestyle, de magazines, de livres, de musique… ainsi qu’un bar à eau.
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Colette est aussi renommée pour ses très nombreuses collaborations exclusives avec des artistes ou des marques, un concept de vente qu’elle a aidé à populariser. La boutique a aussi été la première à vendre des collections de marques qui depuis ont rencontré le succès, telles que Proenza Schouler, Mary Katrantzou ou Rodarte.
Ciao Colette !
Article écrit le 12 juillet 2017 et mis à jour le 20 décembre.
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