L’une des entreprises derrière le grand projet de l’Hyperloop a annoncé la construction d’un centre de recherche et d’une piste d’essai à Toulouse.
Publicité
Après la Slovaquie, la Lituanie, Israël, le Royaume-Uni et les États-Unis, le pays du TGV peut lui aussi se prendre à rêver d’un train futuriste qui, en atteignant les 1 200 kilomètres par heure dans un tunnel sous vide, relierait Paris à Marseille en une grosse demi-heure. Le 24 janvier, l’entreprise Hyperloop Transportation Technology (HTT), l’une des start-up en pleine guerre pour le monopole de ce nouveau mode de transport, a annoncé la construction de son centre de recherche européen à Toulouse, sur l’ancienne base militaire de Francazal, explique Numerama.
Publicité
Selon l’accord signé entre l’entreprise, l’agglomération Toulouse Métropole et la région Occitanie, le centre comprendra, outre des locaux de recherche et développement, une piste d’essai “d’environ un kilomètre” de long. Dès les premiers aménagements, prévus pour 2017, une cinquantaine de personnes seront embauchées dans le centre. S’ensuivront 40 millions de dollars d’investissement sur cinq ans, avec l’objectif d’être la première entreprise à ouvrir une ligne commerciale de ce mode de transport ultra-rapide, inventé par Elon Musk en 2013 et dont la concrétisation a été laissée aux soins de la concurrence.
Et quand on parle de trains, la SNCF n’est jamais loin : le transporteur ferroviaire, qui s’intéresse de près au développement de ce projet, a participé en mai dernier à la levée de fonds de 80 millions de dollars organisée par… Hyperloop One, concurrente d’HTT, sans préciser la somme. En attendant, dans la “capitale européenne de l’aérospatiale”, selon son PDG, HTT a prévu de dévoiler un prototype taille réelle dès cet été.
Publicité