Les comportements à haut risque incluent autant le recours aux applications sociales qui permettent d’arranger des relations sexuelles entre des personnes souvent anonymes, avoir des relations sexuelles non protégées, multiplier les partenaires sexuels et avoir des relations sexuelles sous l’influence de drogues ou d’abus d’alcool.
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Des coupables tout désignés
Si le nom des applications mobile n’est pas directement mentionné, ce n’est pas la première fois que l’augmentation des cas de MST conduit à la désignation des nouvelles tendances de rencontre en ligne comme coupables tout trouvés.
En 2013, une étude de l’université de New York intitulée “Internet’s Dirty Secret” faisait un lien entre le site de petites annonces Craigslist et l’augmentation de 16% des nouveaux cas de VIH entre 1999 et 2008. En guise de conclusion, les chercheurs écrivaient alors cette terrible sentence :
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Les individus sont enclins à brader leur assurance de ne pas être touchés par le VIH ou une autre MST et prêtent une haute valeur à la gratification instantanée qu’offrent les rapports sexuels occasionnels.
Difficile de savoir quelle est la responsabilité effective des applis mobile dans l’augmentation des cas de MST dans le Rhode Island, mais le plus petit État des USA pourrait s’inspirer du Brésil, où la prévention se fait à la source. Selon Metronews, de faux profils Tinder ont été créés par le gouvernement de Brasilia pour diffuser le message de prévention suivant : “Attention, il est difficile de savoir qui est porteur du VIH. Amuse-toi bien mais prends soin de toi.”
Happn, Tinder, Grindr, Lovoo, Adopteunmec, Parship… Quelle que soit votre appli favorite, peu importe : baisez à fond, mais protégez-vous.
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