Le 26 février sortait The Grand Budapest Hotel en France. Au 8 avril, le film de Wes Anderson avait rassemblé plus de 1,2 millions de spectateurs dans l’hexagone, soit son meilleur score, tous films confondus, de Rushmore (4000 entrées) à À bord du Darjeeling Limited (566 000 entrées).
Derrière ce succès, un travail méticuleux au regard des décors oniriques imaginés par le cinéaste américain. Inspiré par une Europe de l’Est ancrée dans les années 40 puis 60, Wes Anderson a tourné une grande partie de son film dans un ancien centre commercial situé en Allemagne de l’Est, dans la ville de Görlitz.
Mais l’endroit n’a pas suffi : le travail de post-production a notamment été important pour “l’édification” du Grand Budapest Hotel, qu’il a fallu incruster en pleine montagne et voir ses couleurs évoluer au fil des saisons. Aussi, Wes Anderson a fait appel à Tristan Oliver et Andy Biddle (Fantastic Mr. Fox) pour travailler sur la scène en stop-motion qui voit Ralph Fiennes et Tony Revolori poursuivre Willem Dafoe en ski.
Cette reformulation cinématographique, on la doit à LOOK Effects, qui a déjà travaillé sur Noé, La vie rêvée de Walter Mitty ou L’Odyssée de Pi. Après Le Loup de Wall Street, Gatsby le magnifique ou Game of Thrones, c’est au tour de ce studio de dévoiler sur YouTube ses secrets. Parfois sur fond vert.
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