Le Texas n’est pas le seul
Le Texas n’est pas le premier État américain à valider une telle initiative : huit autres l’ont déjà mise en place tandis qu’une trentaine ont l’ambition de faire de même. Le Texas est donc le neuvième État américains à accepter cette évolution qui va dans le sens d’un renforcement du deuxième amemdement de la Constitution des États-Unis – qui autorise les citoyens à porter une arme.
Début juin, Jonathan Stickland, l’auteur de la loi, défendait sa pensée dans les colonnes du New York Times :
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Une société armée est une société sûre, donc à chaque fois que les armes à feu sont contrôlées, il y a beaucoup plus de risques qu’il y ait des victimes.
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Aussi, les défenseurs du texte ont deux arguments : ils soulignent d’un côté que les tueurs fous pourront être plus facilement arrêtés si jamais ils se retrouvent face à des personnes armées, de l’autre que cela évitera à de jeunes filles, si elles sont armées, d’être agressées sexuellement.
Il n’aura pas fallu plus de deux semaines à Greg Abbott, gouverneur républicain du Texas, de valider ces propos en validant la mesure. Cette initiative fait suite à de nombreuses tueries en milieu scolaire aux États-Unis. Sur les dix dernières années, on en comptabilise neuf pour 82 personnes tuées. La plus frappante, après Columbine, a été le massacre à l’Université de Virgina Tech dans l’État de Virgine en 2007, commise par un homme. 32 personnes avaient trouvé la mort, 29 étaient blessés.