Publicité
Comme Henry Cavill, Matt Damon ou notre Catherine Deneuve nationale, Taron Egerton a émis des critiques sur le mouvement #MeToo, qui a émergé après le scandale Harvey Weinstein et qui a surtout permis à des centaines de femmes de libérer leur parole en dénonçant leurs harceleurs et leurs agresseurs sexuels.
Publicité
Mais quand certains parlent d’une nouvelle ère ou encore d’une révolution positive, d’autres pointent du doigt ces changements pourtant capitaux. L’interprète d’Eggsy dans Kingsman a donc expliqué à Radio Times qu’il était devenu très vigilant depuis que le mouvement avait invité les femmes à témoigner :
“Comme beaucoup de gens, je me suis dis : ‘Eh merde, qu’est-ce que j’ai fait depuis que j’avais 18 ans ?’ J’ai recommencé à être seul de nouveau et en ce moment, je ne suis pas dans une logique de dating, mais quand ça me traversera la tête, ça affectera sûrement mes pensées. Il y a certainement des situations où j’évite d’être seul avec certaines personnes.”
Publicité
Cette réflexion maladroite n’est que le reflet d’un discours désolant. En effet, Taron Egerton a ensuite pris la défense de son ancien partenaire de jeu, Kevin Spacey, avec lequel il a joué dans Billionaire Boys Club. Ce film méconnu a attiré tellement peu de monde en salles qu’il est considéré comme l’un des plus gros fail de l’année.
La tête d’affiche de House of Cards, série dont il ne fait désormais plus partie, a été accusé d’agressions sexuelles et de comportements déplacés par plusieurs personnes en Angleterre et aux États-Unis, notamment sur un jeune de 14 ans au moment des faits. Kevin Spacey est désormais blacklisté d’Hollywood, comme en témoignait la décision de Ridley Scott de retourner Tout l’argent du monde en remplaçant le comédien par Christopher Plummer.
Face à cette chute brutale, Taron Egerton s’offusque :
Publicité
“Nous vivons dans l’ère du buzz d’Internet et un tweet d’une personne anonyme peut ruiner une carrière.”
Inutile de vous rappeler que Kevin Spacey n’est pas une victime d’un tweet anonyme, mais fait bien l’objet d’une vingtaine d’accusations de comédiens ou d’employés de l’industrie du cinéma.