Sur “Ouija”, premier extrait de son prochain album, Rone fait parler les synthés et le mysticisme. On écoute.
“Ouija” c’est la contraction de “Oui” et “Ja”, formule rituelle sensée interpeller les esprits. “Ouija” c’est aussi le nom d’une table, bien particulière, utilisée pour les conversations avec l’au-delà. “Ouija” c’est enfin le dernier titre de Rone, premier extrait de son prochain album Creatures, dont les accents mystiques justifient amplement la référence ésotérique.
Deux ans se sont écoulés depuis Tohu Bohu, le dernier album du Lyonnais. Entre deux, Rone a écumé les festivals, enchaîné les EPs comme l’autre multipliait les pains (4 entre 2012 et 2014, toujours sur Infiné), pour finalement revenir empli d’une rage créatrice. Cette force, on la ressent bien sur “Ouija” avec son synthé d’outre-tombe, son beat insaisissable, sophistiqué et trop rapide pour qu’on puisse y comprendre quoi que ce soit.
L’album sort en février 2015. On y retrouvera François Marry (François And The Atlas Mountain), Etienne Daho ou Bachar Mar-Khalifé. La tournée, elle, débute le 29 janvier au Grand Mix de Tourcoing.
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