Au départ, ce n’était pas mon projet, les martyrs. Je ne suis pas dans le culte des héros, c’est un truc mortifère. Mais ces martyrs n’étaient pas des têtes brûlées, ce sont des victimes innocentes. En Europe, on veut absolument que ce soit une révolution gaie.
Mais ce n’est pas le cas, ce que veulent d’abord les gens, c’est que les responsables de cette sale guerre soient interpellés. Ils demandent réparation. Ces portraits leur redonnent voix.
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Ils savaient que je ne pouvais rien pour eux, que je n’avais aucun pouvoir, que je ne ferais rien avec ces dessins. C’était gratuit.
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Il était un être éveillé, pur, qui n’a fait aucune concession avec la société.