Plus soucieux de l’embellissement de Téhéran, l’artiste ne souhaite pas diffuser un message politique à travers ses oeuvres. Et pour cause, la plupart de son travail à grande échelle est financé par la municipalité, alors qu’à l’instar de nombreux pays, le graffiti et le street-art sont illégaux. Interviewé dans le Young Persian Artists, il explique le point de vue de la ville :
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Je pense que la municipalité a vraiment senti la nécessité d’apporter une certaine cohésion ou au moins des couleurs au paysage architectural de la ville, souvent confus et pollué.
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Pourtant, après la révolution de 1979 et pendant la guerre Iran-Irak, le gouvernement iranien utilisait l’imagerie murale pour faire de la propagande auprès d’une partie de la population analphabète de Téhéran. Ainsi, de nombreuses peintures murales représentaient les victimes de la guerre et le but était clair : provoquer un élan de nationalisme auprès des habitants dans la continuité de la révolution. Une exposition réalisée il y a quelques années par la photographe Christia Fotini, a très bien documenté cette période :
Les peintures murales représentaient le plus souvent des images aux thématiques anti-États-Unis, anti-israéliens et pro-révolution.
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