L’atmosphère musicale des mythiques sixties ne peuvent être mieux racontées que par ceux qui les ont vécues. Roger Kasparian était de la décennie, et voit enfin son travail de photographe exposé pour la première fois à Londres, en attendant que l’expo arrive à Paris. Des images remarquables qui valent – au moins – mille mots.
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Né à Paris d’un père photographe, Roger Kasparian apprend les techniques du métier sur le tarmac. Guidé par le flair et porté par les débuts d’une impulsion musicale sans précédent, Roger Kasparian a littéralement capturé les sixties en allant à la rencontre de jeunes artistes talentueux pour les photographier. L’insouciance et la pureté des débuts de la scène française de l’époque se voit alors immortalisées sous l’oeil de Kasparian.
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C’est ce qui fait la beauté de ces clichés : la somme de l’insouciance et de l’instinct qui donne une dimension naturelle aux images. Car au moment où le déclencheur a été pressé, ceux qui deviendront plus tard des superstars étaient encore des “petits jeunes”. Pas encore de paillettes, pas de grosses bagnoles, juste des corps habités par la même envie de faire twister la France.
Des photos remarquables des yéyés dans leur innocence, des clichés rarissimes des Beatles et des Rolling Stones en tournée ou encore de Serge Gainsbourg, qui s’empareront des rennes de la création musicale pour les années suivantes.
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Au bon endroit, au bon moment, Roger Kasparian a su immortaliser ces moments uniques d’une mini-période presque transitionnelle, avant que les charts n’explosent. Au naturel.