L’art du sample poussé à son meilleur niveau, de Jay Z à James Brown en passant par Bruno Mars et Fox News.
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Quand il s’agit de décortiquer un morceau ou un album, Genius fait un travail remarquable. Fort d’un système participatif bien rodé, le site américain analyse chaque parole qui en vaut la peine. Et s’attarde aussi sur les productions qui composent un projet, en se penchant sur les samples utilisés. Ils se sont penchés sur l’un des albums (ou moitié d’album ?) de l’année : Damn., de Kendrick Lamar, sorti ce vendredi 14 avril.
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Une armée formée des compositeurs les plus talentueux du moment s’est levée autour du King de Compton pour ériger son quatrième album. Elle compte ses bras droits du label TDE, toujours présents : d’Anthony “Top Dawg” Tiffith à Sounwave ; mais aussi : Danny Keyz aka le fameux Bēkon, The Alchemist, Cardo, DJ Dahi, Terrace Martin, 9th Wonder, BadBadNotGood ou l’infatigable Mike WiLL Made-It.
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L’une de leurs armes : le sample, sous toutes ses formes. Sur “Blood” par exemple, intro de l’album, on retrouve la voix du journaliste Geraldo Rivera, de Fox News (on vous en parlait juste ici), qui avait dit du rappeur, après son “Alright”, qu’il avait “causé plus de dommages aux jeunes Afro-Américains que le racisme lui-même, ces dernières années”.
Quant à la dernière piste de l’album, “Duckworth”, son instru’ a été composée autour de trois samples tirés de trois titres différents : “Be Ever Wonderful” (1978) de Ted Taylor, “Ostavi Trag” (1976) de September et “Atari” (2015) de Hiatus Kaiyote. Fort. Parmi les artistes samplés, on retrouve aussi bien Bruno Mars et son “24K Magic” sur “Loyalty” qu’Ol’ Dirty Bastard, à travers un hommage, Jay Z, Juvenile, Rick James ou James Brown.
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