Le premier album de Psy, PSY from the PSYcho World !, sort en 2001. On y découvre avec surprise le premier amour du chanteur, le rap. Loin d’un Gangnam Style électro-rappé à son paroxysme, l’album est apaisant, joliment édité et l’on prendrait presque du plaisir à l’écouter.
La chanson The End, outre le fait qu’elle donne un arrière-goût étrange d’un Ricky Martin avec une patate chaude dans la bouche, a le mérite de caresser doucement nos oreilles occidentales. Lady démontre, avec ma foi un certain succès, les talents de rappeur de Psy, le tout doublé d’une instru digne des plus grands tubes américains.
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Du rap au metal, il n’y avait qu’un pas
Son deuxième album, Sa 2/Adult Only, sort un an plus tard. Encore grandement influencé par le rap américain et le R&B, l’album se laisse écouter. Et en dépit du foutoir apparent quant à la mixité des genres, celui-ci connaît un large succès en Corée du Sud. La machine désormais enclenchée, s’en suivront deux autres albums, 3 Mi et Sa Jib (Sa House), respectivement sortis en 2002 et en 2006. Eux aussi auront une notoriété ascendante, allant de pair avec la métamorphose musicale de Psy.
Le morceau We Are The One, spécialement produit pour encourager l’équipe de Corée du Sud aux mondiaux de foot 2006, témoigne de l’oscillation frénétique des genres musicaux, Psy nous servant ici un beau mélange de métal et de cornemuse.
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Le métal et la cornemuse formeront le duo gagnant qu’on retrouvera six ans plus tard, en juillet 2012, lorsque Psy est invité à encourager son pays pour les Jeux Olympiques de Londres. L’idée : une chanson épique qui donnerait presque envie d’être sud-coréen. C’est sûr qu’à côté de ça, Johnny et son « Allez les Bleus » fait pâle figure.
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Les débuts dans le milieu de la pop en 2010
Entre temps, Psy s’est forgé une réputation de K-Pop Star à travers tout le pays. En 2010, Psy signe sur le label coréen YG Entertainment et sort le tube Right Now. Aidé de la participation de Kim Hyun-a, véritable idole des fans de K-Pop, la chanson connaîtra un succès fulgurant dès les premiers mois de sa sortie. Cette même Kim Hyun-a qu’on retrouvera deux ans plus tard dans le clip de Gangnam Style, lors de la scène surréaliste du métro de Séoul.
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Au-delà des multiples facettes musicales dont dispose Psy, son ascension phénoménale est peut-être autant dûe à son sens du tube qu’à son sens de l’humour et de la satire hors du commun. Si pour beaucoup d’entre nous, Gangnam Style est un morceau qui ne sert qu’à se déchaîner sur une piste de danse avec beaucoup d’alcool dans le sang, c’est avant tout une caricature des habitants riches et huppés de son quartier de naissance, Gangnam-gu. Un goût pour la moquerie qui justifie ses incroyables et nombreuses imitations de chanteurs, comme celles de Lady Gaga et de Beyonce, qui valent probablement de l’or.
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Article écrit par Matthieu Beigbeder. Vous pouvez le retrouver sur son Twitter.
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