“François Ruffin est un petit menteur !”
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On a assisté à un spectacle digne de la cour de récré ce mercredi 7 février. On s’en rappelle : le 7 décembre dernier, le député de la 1e circonscription de la Somme, François Ruffin, avait écopé d’une retenue sur son salaire de 1 378 euros pour avoir arboré un maillot de foot dans l’enceinte du Palais Bourbon.
Le réalisateur de Merci Patron ! était interrogé à ce sujet par Léa Salamé sur France Inter. Lorsque la journaliste lui demande si ce coup d’éclat n’est pas inapproprié au regard de la solennité de l’institution qu’il représente, lui rappelant que “c’est un lieu solennel” et “pas un lieu de cirque”, François Ruffin rétorque tout de go :
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“Dans ce lieu très solennel, pendant que je présentais mon rapport sur le burn-out jeudi dernier […], M. Castaner […] a passé son temps sur son téléphone portable, à ne pas répondre du tout aux questions sur le burn-out, mais à jouer à Candy Crush vraisemblablement.”
M. Castaner était effectivement sur son téléphone, comme le montre cette captation vidéo de la séance parlementaire en question, même si rien ne permet d’assurer ce que le délégué général de La République en marche y faisait :
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La crédibilité des politiques en prend un coup
Mais l’accusation de François Ruffin n’a pas du tout plu au secrétaire d’État, qui a immédiatement rétorqué sur Twitter, avec une rhétorique des plus enfantines, le qualifiant de “petit menteur”, précisant n’avoir “aucun jeu sur [son] tél”.
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Quand on observe cet échange entre les deux représentants de la classe politique, on comprend un peu mieux que les Français soient de plus en plus favorables à une réduction drastique du nombre de parlementaires et à une grande réforme des institutions. En effet, dans une étude Harris Interactive pour LCP publiée lundi 5 février, on apprend que 92 % des personnes sondées sont favorables à la réduction d’un tiers du nombre de députés et de sénateurs.
Enfin, une écrasante majorité de Français interrogés – 93 % – estiment qu’une diminution d’un tiers du nombre de parlementaires permettrait “de réduire les dépenses publiques”, et 84 % que cela rendrait plus efficace leur travail.