Le génie de Kendrick Lamar et Ali Shaheed Muhammad
Accompagné de Kendrick Lamar, qu’il connaît bien et qu’il a récemment qualifié de “véritable génie” dans une interview accordée à Zane Lowe pour la radio Beats 1, The Weeknd lance le morceau après 25 secondes d’introduction instrumentale qui annoncent d’emblée la couleur.
Et vous savez pourquoi ce son a un parfum rétro bien rafraîchissant ? Parce qu’Ali Shaheed Muhammad, d’A Tribe Called Quest, se cache derrière l’instru’, en coproduction avec Doc McKinney (l’homme derrière les mixtapes House of Balloons et Thursday puis la Trilogy de The Weeknd) et Dan Wilson. Ils signent là une prod’ charmante, par son rythme lent, langoureux – qui contraste avec celui de la piste 1, “Starboy” –, et ses accords chaleureux.
Kendrick Lamar y pose à son tour sa voix, avec un couplet monstrueux construit autour des thèmes de l’innocence, de l’intimité et de la gloire, abordés d’un flow comme d’hab’ chirurgical par le plus grand (par le talent) rappeur actuel.
Le résultat : deux grosses performances combinées à une production limpide sur laquelle The Weeknd et Kendrick Lamar évoluent comme s’ils marchaient sur l’eau… à défaut d’avoir eu à avancer tant bien que mal sur les trottoirs (“Sidewalks” en anglais) cabossés de leurs vies, comme le raconte le thème de l’un des grands titres de cette année 2016.
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