Le candidat du Parti socialiste a dépensé 15 millions d’euros… pour obtenir 6 % des suffrages.
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Le 3 août dernier, les comptes de campagne des différents candidats à la présidentielle ont été publiés au Journal officiel (JO). L’occasion de jeter un œil aux dépenses des hommes et femmes qui aspiraient à diriger la France. L’opportunité aussi de se rendre compte que, au vu des résultats qu’ils ont finalement obtenus, certains ont eu les yeux plus gros que le ventre.
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C’est le cas de Benoît Hamon, candidat du (feu) Parti socialiste, qui avait connu une sacrée déconvenue le soir du premier tour en ne rassemblant que 6,36 % des suffrages (soit 2 291 288 voix). Si ce résultat est faible, l’ancien député des Yvelines a dépensé pas moins de 15 millions d’euros pour sa campagne. 15 072 745 euros pour être précis. Ce qui signifie donc que le candidat Hamon a claqué 6,58 euros par voix, comme le calcule Europe 1. Un très mauvais ratio, donc.
Malgré son faible score, Benoît Hamon fut le deuxième candidat le plus dépensier de cette course à l’Élysée. Devant lui, on trouve le vainqueur de l’élection, Emmanuel Macron, qui a dépensé 16,7 millions d’euros pendant sa campagne. Les comptes publiés au Journal officiel ne faisant pas de différence entre le premier et le second tour, il est cependant impossible d’estimer le coût final par électeur pour les deux finalistes du scrutin, Marine Le Pen (12,5 millions d’euros dépensés) et Emmanuel Macron.
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Également éliminés dès le premier tour de la présidentielle, le candidat Les Républicains, François Fillon (20,01 % des suffrages exprimés), et celui de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon (19,58 %), ont respectivement dépensé 13,8 millions d’euros et 11 millions d’euros, soit moins de deux euros par voix.
La médaille de la campagne la plus rentable de cette présidentielle revient sans conteste à Jean Lassalle, qui a dépensé 257 289 euros pour obtenir 1,21 % des suffrages, soit une dépense de 59 centimes par voix.
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