Objectif “zéro déchet”
La qualité du bio est souvent mise en perspective avec son prix, plus élevé. Or le vrac a l’avantage de faire baisser les coûts relatifs aux emballages qui représentent environ 15% d’un produit. À chaque passage en caisse vous payez en effet le produit contenu mais aussi son contenant, dont le tarif varie souvent en fonction de celui des matières premières (aluminium, acier, plastique).
Le vrac a donc un intérêt écologique mais aussi économique, que nos compatriotes canadiens et américains ont bien compris depuis des années. Et pour cause, le bio 100% vrac et sans emballage est loin d’être novateur outre-Atlantique. Mieux : le concept est très populaire et adopté de façon très naturelle par les citoyens. Notamment dans l’Oregon, à San Francisco ou encore à Montréal, régions et villes pionnières dans le recyclage des déchets.
Dubitatifs ? Nous vous recommandons la lecture du très sérieux best-seller Zéro déchets de la bloggeuse franco-américaine à succès Béa Johnson installée aux États-Unis depuis 20 ans. Sorti en 2013, le livre issu de son blog éponyme aux 8 millions de vues, relate son changement de vie radical lorsqu’il y a 6 ans elle s’installe à San Francisco avec sa famille : du consumérisme américain à outrance elle passe à un mode de vie strict tendant vers le zéro déchet.
Une nouvelle façon de consommer qui lui permettrait aujourd’hui de faire 40% d’économies. Une success story qui intéresse en haut lieu : Béa donne désormais des conférences dans le monde entier et conseille de grandes chaînes de supermarchés pour les guider vers la réduction de leurs emballages.
L’ouverture en France de ce premier magasin bio 100% vrac et 100% sans emballage, bien qu’il soit éphémère, est un pari qui réussira, espérons-le, à nous tourner vers une nouvelle façon de consommer, plus économique et plus responsable.
MAGASIN BIOCOOP 21
14 RUE DU CHÂTEAU D’EAU
PARIS 10ÈME
OUVERTURE DU 4 NOVEMBRE AU 30 DÉCEMBRE 2015
DE 10H À 20H DU LUNDI AU SAMEDI
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