Une population réduite de moitié en quarante ans
Le résultat de ce rapport est sans équivoque : entre 1970 et 2010, 52% d’entre elles ont disparu. Ce sont les espèces vivant dans les eaux douces qui sont les plus touchées, puisque leur population aurait chuté de 76%, là où l’on parle de 39% pour les espèces maritimes et 38% pour les espèces terrestres.
Du point de vue géographique, c’est en Amérique Latine que l’on constate le plus de pertes avec 83%, suivie par l’Asie-Pacifique. Point intéressant et pouvant donner un peu – un peu seulement – d’espoir dans ce monde de brutes, les espèces dans les aires protégées n’auraient diminué que de 18%.
Enfin, bien qu’il n’en reste que 880, on constate que la population de gorilles des montagnes a un peu augmenté sur cette période au Rwanda, en Ouganda et en République démocratique du Congo. Comment l’expliquer ? Le développement d’un tourisme basé sur cette espèce bien trop rare.
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