La construction de ce bâtiment en bois massif, qui utilisera des énergies 100 % renouvelables, répond à une démarche écologique poussée. Une tendance qui semble gagner les villes du monde entier.
Publicité
En construction depuis le mois de juillet 2015 dans l’écoquartier des Docks de Ris (Ris-Orangis, Essone), cet immeuble en bois, qui proposera en septembre prochain 140 logements à loyer modéré, a vu sa structure extérieure achevée aujourd’hui.
Publicité
Equipé d’une chaufferie biomasse et d’une pompe à chaleur, l’immeuble, qui mesurera 19 mètres de haut pour quatre étages, utilisera des énergies 100 % d’origine renouvelable. De quoi participer activement à la lutte contre le réchauffement climatique !
Résultant d’une technologie haute performance qui utilise le bois massif CLT (Cross Laminated Timber : lamellé contre-croisé), le bâtiment offrira un confort et un bien-être supérieurs aux immeubles en béton.
Publicité
En effet, le bois massif est un isolant 15 fois plus efficace que le béton, il régule l’humidité et diffuse la chaleur tout en respectant les normes de sécurité (sismique et incendie). De plus, ce bois étant issu de forêts gérées durablement, il est à la fois biosourcé, recyclable et bas carbone, contrairement aux matériaux de construction traditionnels qui émettent beaucoup de CO2.
Une nouvelle génération de bâtiments bas carbone
Outre le confort et l’harmonie du bâtiment avec son environnement, c’est l’aspect écologique de l’immeuble qui a séduit le ministère du Développement durable, qui a lancé en 2015 le projet “Bâtiment bois–grande hauteur” relatif à la loi sur la Transition énergétique.
Publicité
Promicea, le promoteur de l’immeuble, explique que le bois massif piège le carbone au lieu de l’émettre. Cela a pour effet de stocker 880 tonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions de carbone générées par les besoins en chauffage et eau chaude sanitaire de l’immeuble pendant quatre-vingt-huit ans.
Pour Jean-Michel Wilmotte, l’architecte de l’immeuble, “cette écologie ne se contente pas de mesurer les économies d’énergie à l’exploitation, mais prend en compte le cycle de vie entier de l’immeuble, avec sa construction et son évolution“.
Selon le site Explorimmo, la profession prévoit la généralisation de ce type de construction, dont des bâtiments de plus de 15 étages, d’ici 2030. Le prochain chantier pharaonique verra le jour à Vienne, en 2017, où sera construit le plus grand gratte-ciel en bois du monde. Une fois achevé, celui-ci accueillera des bureaux.
Publicité