Comme le rapporte le South China Morning Post, les autorités pékinoises ont limité le nombre d’étrangers dans les bars de Wudaokou : pas plus de 10 à la fois, tous les vendredis et les samedis, au moins jusqu’au 22 mars – soit la fin du Congrès annuel du Parlement chinois.
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En cas de non-respect de la consigne, les propriétaires des bars, restaurants ou cafés feront l’objet de rappels à l’ordre, avec la menace de voir leur établissement fermé. La consigne est donc scrupuleusement observée, puisque les contrôles sont fréquents, comme le rapporte BFM TV : “On nous a dit que si on n’obéissait pas, ils le fermeraient immédiatement. Certains restaurants ont affirmé ne plus pouvoir accueillir du tout d’étrangers après 20 heures”, a déclaré une employée d’un restaurant.
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“Peut-être que je suis naïf, mais j’ai du mal à saisir les problèmes de sécurité posés par 11 étrangers mangeant une pizza dans un restaurant”, a commenté un internaute sur le réseau social WeChat. Les dires des propriétaires des lieux en question ont toutefois été contredits par un officier de police, qui, après avoir concédé un renforcement de la sécurité, a nié de telles consignes discriminantes.
Des propos néanmoins contredits par cette photo d’une affiche collée à l’entrée d’une pizzeria :
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Wudaokou, Beijing, 2018 until whenever Xi dies. pic.twitter.com/O5VNNipdRn
— Nathan Attrill (@nathanattrill) 11 mars 2018
“Chers clients,
Jusqu’au 22 mars, chaque vendredi soir et samedi, comme demandé par les autorités locales, nous ne pouvons pas autoriser l’accès à plus de 10 étrangers à la fois dans notre établissement.”