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Posted by Peeple on vendredi 18 septembre 2015
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Une fois sur Peeple, impossible d’en disparaître
Peeple doit son existence à deux entrepreneures américano-canadiennes, Julia Cordray et Nicole McCullough. Selon elles, leur bébé se veut bel et bien un “Yelp pour humains”. Dans la pratique, une fois Peeple téléchargé, n’importe qui a le pouvoir de juger son prochain sur un barème allant d’une à cinq étoiles et selon trois catégories :
- vie personnelle;
- vie professionnelle;
- vie amoureuse.
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Nous somme deux femmes d’affaires empathiques du domaine high-tech et voulons répandre l’amour et des sentiments positifs. Nous voulons travailler avec délicatesse.
Vous entendez ça les haters ? Peeple, c’est de la dé-li-ca-tesse.
Pas de ça chez nous
Rire ou pleurer, à vous de choisir. Cependant, après avoir réussi à lever 6,7 millions d’euros grâce à cet idée d’outil machiavélique, il y a peu de chances que Peeple débarque un jour en France. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), contactée par Next (Libération), juge peu probable et “difficile” sa mise en place : eh oui, celle-ci est en infraction avec de nombreux principes de la loi “informatique et libertés”.
Selon le texte, de telles données rendues publiques doivent être purement objectives, interdisant “les appréciations sur le comportement des gens”… C’est-à-dire l’essence même de Peeple. Trop dommage…
“Le bon flic, c’était devenu celui qu’on ne voyait pas : le caché, le lâche…”, prédit Alain Damasio dans son roman d’anticipation La Zone du Dehors. Méfiez-vous : on le devient plus vite qu’on le croit.
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