...peace treaty with Israel. We have taken Jerusalem, the toughest part of the negotiation, off the table, but Israel, for that, would have had to pay more. But with the Palestinians no longer willing to talk peace, why should we make any of these massive future payments to them?
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 2 janvier 2018
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Traduction : “Nous payons aux Palestiniens des centaines de millions de dollars par an, et nous ne recevons en retour aucun remerciement ni respect. […]
Puisque les Palestiniens ne veulent plus parler de paix, pourquoi continuerions-nous à leur verser ces énormes sommes ?”
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Ce mercredi 3 janvier, la présidence palestinienne a commenté cette menace à l’Agence France Presse par le biais de son porte-parole, Nabil Abou Roudeina : “Jérusalem est la capitale éternelle de l’État de Palestine et n’est pas à vendre pour de l’or ou des milliards.” De son côté, Hanane Ashrawi, une responsable de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a évoqué un “chantage” :
“Nous ne céderons pas au chantage […]. Maintenant, [Donald Trump] ose accuser les Palestiniens des conséquences de ses actions irresponsables.”
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Il ne s’agit pas du seul chantage financier exercé par Donald Trump. En effet, la veille, le Pakistan, accusé de ne pas mettre assez de moyens dans la lutte contre le terrorisme et de collaborer avec les talibans afghans, avait reçu la même menace de voir ses aides financières supprimées par le président des États-Unis.