Cette condamnation trouve son origine dans une attaque groupée de plusieurs associations : Les Chiennes de garde, le Collectif féministe contre le viol, la Fédération nationale solidarité femmes, Femmes solidaires et le Mouvement français pour le planning familial.
A la barre du tribunal correctionnel de Paris, Orelsan a repété que ses paroles n’étaient que de la “fiction” et qu’il n’a jamais, au cours de ses interviews ou déclarations publiques, tenu des propos qui pouvaient être perçus comme misogynes. La procureur Anne Coquet l’a soutenu tandis que l’avocat qui représentait les associations, Maître Alain Weber, a affirmé :
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“Putes”, “chiennes”, l’image des femmes est “bafouée”.
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Cette condammation fait suite à près de quatre années de polémiques, notamment autour de la chanson “Sale Pute”. En 2009, le Printemps de Bourges est menacé de voir son budget entamé s’il accueille dans sa programmation le rappeur. La même année, des concerts à Poitiers et Cluse sont annulés tandis que Valérie Létard, alors secrétaire d’État chargée à la solidarité, voit dans les paroles de la chanson une “incitation au meurtre”.
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