Le rapport, nommé “Radiofréquences et santé”, est le résultat du travail confié à 16 experts au service d’une “expertise scientifique indépendante et pluraliste”. Selon eux, les effet biologiques d’une exposition aux ondes sont des “changements d’ordre biochimique, physiologique ou comportemental qui sont induits dans une cellule, un tissu, ou un organisme en réponse à une stimulation extérieure”.
Il y a donc bien un effet des ondes électromagnétiques sur le corps humain. Pourtant, cet effet n’est pas forcément néfaste : “La dilatation ou la rétractation de la pupille en fonction de l’éclairage ou le changement de la couleur de la peau exposée au soleil sont des exemples d’effets biologiques”, explique Dominique Gombert, directeur de l’évaluation des risques à l’Anses. Aussi, l’agence indique ne pas avoir pu “établir un lien de causalité entre les effets biologiques décrits sur l’homme ou l’animal et d’éventuels effets sanitaires”.
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Nuances
Sensible au principe de précaution, l’agence recommande donc de continuer à se plier à la réglementation qui fixe les seuils limites et à limiter son exposition personnelle aux ondes. Celles des téléphones mobiles sont les plus suspectes, aussi l’agence déconseille de passer plus de 40 minutes au téléphone portable par jour, surtout pour les enfants. Préférez les kits mains-libres et des téléphones émettant moins d’énergie (débit d’absorption spécifique).
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