L’obsolescence programmée se définit par tout stratagème par lequel un bien voit sa durée de vie sciemment réduite dès sa conception, limitant ainsi sa durée d’usage pour des raisons de modèle économique.
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Une définition un peu différente de la proposition initiale. NextInpact précise qu’en janvier, les sénateurs avaient amendé le texte des députés en effaçant la notion de “délit de tromperie”, jugée trop floue. Selon le rapporteur Louis Nègre (UMP), celle-ci faisait par ailleurs “peser un risque juridique très élevé sur nos entreprises”.
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Prouver le délit
Le problème avec l’obsolescence programmée, c’est que même avec cette loi, elle sera difficile à prouver à cause des très nombreuses facette qu’elle peut embrasser. Comme le JDG l’explique, tout d’abord, il s’agira désormais de prouver que la durée de vie d’un produit a été “sciemment réduite”. Mais il faudra également définir le type d’obsolescence… Et c’est là que ça se gâte.
Quelques cas qu’on pourra alors rencontrer sont listés par NextImpact : sommes-nous dans un cas d’obsolescence par défaut fonctionnel, avec une seule pièce en panne ? Ou bien l’appareil entier cesse de fonctionner ? Est-ce, encore, un cas d’obsolescence indirecte, qui survient lorsqu’un accessoire tel qu’un chargeur n’est plus réparable ou remplaçable ? Ou encore une obsolescence par incompatibilité logicielle ?… “etc.”, termine le site de news tech.
Si le délit d’obsolescence programmée entre en 2015 de plain-pied dans la loi française, ce n’est qu’un début pour que des décisions de justice aboutissent vraiment.
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