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Ce ne sont pas des chansons enregistrées sur plusieurs pistes, elles ne sont pas achevées, mais elles sont extraordinaires et je pense qu’elles jettent une lumière crue sur son processus [créatif]. Je pense qu’elles améliorent notre compréhension de Kurt, en tant que musicien et aussi en tant qu’être humain.
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“Du thrash metal au ragtime”
“Cet album a été compilé de la sorte que l’auditeur se sente dans la chambre de Kurt pendant qu’il est en train de créer”, Morgen racontait-il à Billboard. D’ailleurs, il nous promet que les chansons qu’on entendra sur le disque vont “du thrash metal au ragtime”. On s’attend au pire.
Le réalisateur expliquait déjà au blog Bedford and Bowery en avril que l’album “donnera l’impression que vous êtes en quelque sorte en train de sortir avec Kurt Cobain un chaud jour d’été dans Olympia, Washington (…) Ça va vraiment surprendre les gens“.
Sans vouloir parler à la place d’un mort, une sortie posthume d’un album de Kurt Cobain, voilà sans doute la dernière chose que feu-le chanteur de Nirvana aurait souhaité. Aussi, les sentiments ambivalents qu’il nourrissait à l’égard des médias sont contradictoires avec le fait de sortir un disque estampillé “Kurt Cobain” constitué de chutes et de chansons inachevées et qui n’avaient peut-être pas vocation à voir le jour. Rendez-vous en novembre pour faire le bilan.
En attendant, au printemps, un morceau tiré de ses archives est d’ailleurs apparu sur Internet. Il s’agit d’une reprise de “And I love her” des Beatles, qui est présente au générique du documentaire. Une piste d’une minute 45 presque inécoutable, où l’artiste chante faux sur des accords de guitare mal plaqués. Kurt, quoi…
Article mis à jour par Theo Chapuis le 12 août 2015
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