Luis Fernando Ayala était âgé de 16 ans.
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Le corps de Luis Fernando Ayala a été retrouvé amputé des deux mains, mardi 20 février, dans l’une des rues de la municipalité de Gualala, dans le nord-ouest du Honduras. Comme d’autres membres de sa famille, le jeune homme de 16 ans faisait partie d’un mouvement écologiste hondurien : le MAS (Movimiento Ambientalista Santabarbarense).
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Le jeune militant était un opposant farouche aux projets d’exploitation minière et de barrages hydrauliques imposés par la force dans la région. Salvador Nasralla, leader de l’opposition au Honduras et fondateur du Parti anticorruption, s’en est ému sur sa page Facebook.
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“Nous condamnons l’assassinat de Luis Fernando Ayala”, a-t-il écrit avant de reprendre un communiqué de presse publié par la Plateforme du mouvement social et populaire du Honduras (qui regroupe une cinquantaine d’associations).
Le Honduras est le pays le plus dangereux du monde pour ceux qui défendent l’environnement. Selon la Plateforme du mouvement social et populaire du Honduras, 40 militants écologistes auraient ainsi été assassinés pour s’être opposés à ce type de projet, depuis l’élection présidentielle de novembre dernier.
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