Chaque mois, Konbini vous propose une sélection des meilleurs fanzines et livres autoédités du moment.
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Faire un livre et le diffuser : en voici une belle manière de jouir de sa liberté. Une multitude d’artistes profitent (et ont bien raison) de ce média pour partager leurs histoires, leurs photos, leurs dessins, leurs idées…
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Entre les rayons spécialisés, les foires du livre et les salons indés, on n’a que l’embarras du choix pour dégotter des pépites parmi tous ces magazines autoédités photocopiés, fanzines sérigraphiés et autres livres de photos imprimés en riso.
Leurs principales spécificités sont leur formats plutôt pratiques, leur prix abordable (a priori pour toutes les poches) et leur rareté… On a donc décidé de vous en faire une sélection pour le mois de janvier, afin de réchauffer votre bibliothèque asap.
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Keep Your Socks On – Jessy Raso
Un fanzine réalisé à l’imprimante maison, plié à la main et cousu à la machine par Jessy Raso – le tout tournant autour des histoires d’amour de cette artiste ayant photographié pour l’occasion ses amis et ses amants. En parcourant les pages de l’ouvrages, on a l’impression d’entrer dans une sorte de journal intime. Un doux sentiment de nostalgie apparaît avec ses images double-exposées et ces éclats de couleur, comme pour mettre en évidence la beauté de l’adolescence, entre la découverte des premiers émois et déjà la maladie d’amour…
Pour se le procurer, c’est par ici.
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Ordinary Stones – Andrzej Steinbach
L’artiste Andrzej Steinbach pose son regard sur le stéréotype de la photo streetwear. Il veut en dénoncer ses codes visuels très exagérés par le monde de la mode. Cette branche du prêt-à-porter est devenue par défaut un symbole de contestation, voire de violence, et est donc souvent mal perçue par le public. Cette nouvelle chouette édition publiée par Études Books, nous offre des photos frontales et sans artifices.
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Louiseville – Sarah Louise Barbett
Louiseville est un petit livre de risographie, édité par Théophiles’ Papers, qui regroupe sur 24 pages une sélection de divers dessins réalisés entre 2014 et 2016 par Sarah Louise Barbett. L’histoire parle d’une ville où l’humain a complètement disparu. La ville est peuplée d’animaux domestiques et d’insectes qui comprennent peu à peu qu’ils sont les rois. Une douce mélancolie s’empare du lecteur, dans un voyage utopique et atypique.
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Radikal Feelings #1 – Jeremy Piningre
Dans Radikal Fellings Issue 1, on assiste en live à une histoire d’amour entre deux personnages. On voit le narrateur qui espionne les amoureux pour écrire leur histoire. Les amoureux, eux, essaient de vivre leur histoire tranquilou, mais le public donne son avis sur tout. Au final, on assiste à un beau chaos et on plaint les personnages incrédules face à ce délire. Un fanzine édité par Animal Press, dessiné en noir et blanc, graphique, minimal, frais et complètement psychédélique !
Power Sausage – Beni Bischof
Dans Power Sausage, Beni Bischof associe scènes de films iconiques et images de saucisses grillées de Thuringe. Tout est dit !
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Monograph – Chloe Wise
La première monographie de Chloe Wise (25 ans) regroupe des dessins, des peintures, des extraits de vidéos, des sculptures et des assemblages créés entre 2014 et 2016. Elle nous entraîne dans son style pop, coloré, généreux, super enthousiaste et sans tabous. Entre studio views et photos personnelles, on oscille avec humour dans l’univers d’une artiste féministe ultra contemporaine et multiplatform.”Enjoy”, nous a-t-elle invités.
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El Alto – Peter Granser
El Alto de Peter Granser regroupe une sélection de photographies des réalisations multicolores et délirantes de l’architecte autodidacte Freddy Mamani Silvestre qui, depuis 2005, a achevé plus de 60 projets de construction à El Alto, en Bolivie.
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Broken Flowers – Jenne Grabowski
Repéré à la Berlin Art Book Fair 2016, Broken Flowers regroupe une série de photos romantico-modernes de bouquets de fleurs fanées. Ces natures mortes sont symboles de séparation et de réunion. Selon son auteure, Jenne Grabowski, “toutes ces fleurs nous relient à l’éphémère de chaque instant. Chacun des bouquets représente un voyage, une histoire. Une ellipse sans temps du flux qui nous unit”.
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Continental Drift – Philip Kanwischer
Une suite rythmée de traces de pneus et d’empreintes d’escargots. L’esthétique soignée et minimale de cette publication témoigne de la convergence des antipodes : entre figure du “burn” (qui consiste à faire déraper bruyamment son véhicule et de laisser une trace au sol) comme passe-temps et observation du passage lent et baveux de l’animal. Deux points de vue sur la mémoire de la notion de transit.
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