Pour la première fois, une marque anglaise crée des étiquettes “filles et garçons” afin de lutter contre les stéréotypes de genre.
Publicité
C’est une première pour le marché britannique. La marque anglaise John Lewis a annoncé qu’elle allait retirer toutes les étiquettes désignant des sexes pour ses vêtements ainsi que tout le matériel marketing qui l’accompagne, afin de ne pas renforcer les stéréotypes de genre. Toute leur ligne pour enfants sera donc intitulée “filles et garçons”, et ce, quel que soit le vêtement concerné. Effectivement, les jupes ou les robes comporteront aussi cette nouvelle étiquette. L’entreprise envisage également de lancer une gamme de vêtements pour enfants non spécifique aux genres. Cette ligne arborera notamment des robes avec des designs tels que des vaisseaux spatiaux et des dinosaures.
Publicité
Caroline Bettis, la femme à la tête de la ligne pour enfants chez John Lewis déclarait : “Nous ne voulons pas renforcer les stéréotypes de genre dans nos collections John Lewis, nous souhaitons élargir notre panel de choix afin que les parents et leurs enfants puissent réellement choisir ce qu’ils aimeraient porter“, nous rapporte Nylon.
Une décision saluée par le leader de l’association Let Clothes Be Clothes, luttant contre les stéréotypes sexuels dans le marché des vêtements pour enfants. En effet, ce dernier annonçait sur un post Facebook qu’ils étaient “absolument ravis” par cette annonce, ajoutant “en plus des changements qui s’effectuent déjà chez Clark Shoes, cette décision pourrait être un point de rupture important”. Effectivement, il y a trois semaines, la marque Clarks avait été accusée de sexisme ordinaire avec leur modèle de chaussures pour filles “Baby Doll”.
Publicité
Ces mutations reflètent les changements sociétaux et semblent ravir les internautes. On salue l’initiative de John Lewis, en espérant que celle-ci inspirera d’autres marques.
#johnlewis People screeching over non-gendered children's clothing amazes me. Fit, function, cost, durability etc. are all better concerns.
— cubedreamer (@cubedreamer) 2 septembre 2017