“Non seulement cela améliorera le bien-être et la productivité des femmes pendant leurs règles, mais cela permettra à l’État de New York de participer à la croissance de l’une des industries les plus dynamiques du moment.”
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Le texte de la proposition de loi a été rédigé par Lisa Rosenthal, une élue démocrate qui représente le nord-ouest de Manhattan. Il y a quelques semaines, elle expliquait sa démarche à Newsweek :
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“C’est un problème de santé pour les femmes depuis des années, et elles souffrent en silence. En dehors du Midol et de l’Advil, il n’y a pas de solutions.
Certaines femmes ne peuvent pas quitter leur lit pendant une semaine. Les gens commencent à comprendre que la marijuana médicale est un outil utile pour soulager la souffrance, notamment celle causée par les crampes menstruelles.”
Certains médecins sont sceptiques, et pointent du doigt le manque d’études cliniques qui prouvent l’efficacité du cannabis pour soulager les douleurs menstruelles. Une critique certes fondée, mais qui se mord la queue quand on sait que les diverses lois antidrogue américaines empêchent les universités et les cliniques d’obtenir les fonds nécessaires pour étudier la plante et ses vertus.
Par ailleurs, des traitements pour des maladies comme l’épilepsie et la sclérose en plaques ont déjà été approuvés dans le cadre du programme de cannabis médical de l’État de New York. En se basant sur les résultats obtenus, qui prouvent l’efficacité du cannabis pour lutter contre les spasmes musculaires et les douleurs chroniques, on voit mal comment la plante ne pourrait pas aider certaines femmes avec leurs crampes menstruelles.
En France, seul le Marinol est autorisé – mais uniquement dans certains cas, sur ordonnance et après demande du médecin auprès de l’Agence nationale de sécurité des médicaments. Ce n’est donc pas demain la veille que les Françaises pourront soulager leurs douleurs grâce au cannabis après un simple passage à la pharmacie.
Traduit de l’anglais par Sophie Janinet
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