Du 1er janvier au 15 janvier 2016, la capitale de l’Inde, et accessoirement la ville la plus polluée du monde, teste la circulation alternée.
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Pendant deux semaines, la ville de Delhi interdit aux voitures de rouler un jour sur deux, selon que la plaque d’immatriculation du véhicule soit paire ou impaire. Une initiative annoncée au mois de décembre dernier pour enrayer la pollution de l’air, dont le niveau de particules fines relevé est dix fois plus élevé que les normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
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Très enthousiaste, le ministre en chef de Delhi, Arvind Kejriwal, parle d’un « mouvement et d’une réflexion pour l’avenir » et a même promis de recourir lui-même au covoiturage selon Le Monde.
Une mesure contestée
La mise en place d’une telle mesure demeure compliquée pour la ville de Delhi qui compte 8,5 millions de véhicules en circulation. Parallèlement, le réseau de transports publics reste déficient.
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Aussi, la Haute Cour de justice exige des évaluations d’ici la fin de la semaine pour prouver l’efficacité réelle de cette mesure qui, comme chez nous, fait débat chez les automobilistes.
D’autant plus que la restriction comporte des exceptions pas toujours comprises : la circulation alternée ne s’applique par exemple pas aux politiques, aux femmes seules ou aux deux roues pourtant très polluants.
Alors, l’offensive s’organise comme le rapporte le site du Monde :
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“Pour 350 roupies (4,80 euros), les marchands d’équipements automobile de Shastri Market, dans le nord de l’agglomération, proposent des plaques d’immatriculation réversibles : la vraie plaque figure côté pile, la même, avec un dernier chiffre différent, côté face. Certains vendent aussi des chiffres à l’unité, que l’on peut coller et décoller à volonté”
Un investissement rentable lorsque l’on sait que l’amende prévue pour infraction à la circulation alternée est de 2000 roupies, soit 28 euros.